Pier Giorgio Frassati (1904-1925) est né dans une famille de la bonne bourgeoisie de Turin. Son père fonda La Stampa, un organe de presse italien bien connu, et sera quelques années ambassadeur à Berlin (1918-1922). Sa mère était peintre et initiera son fils à la montagne. Après des études privées, il entre dans un collège jésuite. Choisissant d’abord la prêtrise, il se voit confronté au refus familial et entre à l’Ecole des mines de Turin. Très jeune, Pier Giorgio déploie toute son attention pour les pauvres. Son choix d’études lui permettra d’entrer en contact avec les ouvriers.
En 1918, il s’inscrit dans les conférences saint Vincent de Paul pour venir en aide aux nécessiteux par des dons et des visites. Engagé en politique, il défend les valeurs de la démocratie chrétienne, et il participe au premier congrès de la Jeunesse catholique italienne à Rome. Arrêté, les policiers font le lien avec son père ambassadeur et veulent le libérer ; il exigera de sortir avec ses camarades.