Des avis partagés sur Jésus

Bienheureuse question !

Le récit d’aujourd’hui met en scène des avis partagés : qui est vraiment Jésus ?

La question se posait pour les comtemporains de Jésus puisqu’il faisait polémique en bousculant leurs croyances, leurs habitudes et leur bonne conscience, celle de ceux qui croient détenir la vérité ! Et la question se pose encore pour nous, même si nous avons fêter Pâques il y a quelques jours. Qui est vraiment Jésus, pour moi ?

Si le Dieu de Jésus-Christ était une évidence, cela se saurait. Si l’on savait où il crêche, comme je le disais aux enfants du caté, il suffirait d’aller sonner à sa porte, tout le monde irait et…il n’y aurait plus de démarche de foi, mais une démarche de servilité, d’esclave, se mettre sous son autorité. On perdrait notre liberté.

Dans le récit de ce jour, tous sont confrontés à cette question : la foule, les gardes envoyés pour le saisir et qui désobéissent, les pharisiens et Nicodème, le notable venu trouvé Jésus de nuit qui prend subtilement sa défense et qui se fait rabrouer violemment, : retourne étudier ! Mais arrêtons-nous un instant sur ces gardes qui bravent l’autorité et ne le saisissent pas. Ils ne s’en saisissent pas. Cela aussi fait partie de la liberté de la démarche de foi : on ne met pas la main sur le Christ, on ne s’en saisit pas. On l’approche dans une curiosité bienveillante, condition pour entrer dans toute vraie relation porteuse de vie. Pour moi cette relation est la racine de ma foi et j’y trouve sens, force et espérance. Au prix de sa vie, pour nous dire l’amour du Père, Il nous tire dans l’espérance de la résurrection.

Le récit se termine par : ils s’en allèrent chacun chez soi. N’est-ce pas là, dans la profondeur de son cœur, que l’on doit faire et refaire ce choix de répondre à cette question : qui est vraiment Jésus pour moi ? Pâques nous invite chaque année à revisiter cette bienheureuse question !