Où Jésus a-t-il vu des brebis suivre leur berger? C’est bien lecontraire qui se passe. Les brebis errent à gauche et à droite, à la recherchede touffes d’herbes. Elles ne regardent pas ce qui se passe autour d’elles.Elles ne voient que ce qu’il y a devant leur museau: de l’herbe. Et c’est latâche du berger, d’éviter qu’elles ne partent trop loin ou qu’elles s’égarentdans des sentiers escarpés et dangereux. Et nous sommes un peu commeelles: à la recherche d’un travail, d’un peu d’amour et de tranquillité. On sepréoccupe de sa famille et de son entourage, mais on se méfie - à justeraison - de tous ceux qui voudraient s’imposer à nous comme des chefs etdes leaders. On a bien connu de tels guides. Ils s’appelaient Führer ouDuce, et ils ont conduit leur pays à la ruine et le monde dans la pire desdestructions. C’est pourquoi il faut faire preuve à la fois d’amour et de discernement dans le choix d’un berger. Et comment pouvons-nous êtresûrs que le Christ soit un vrai berger, un bon pasteur? Tout simplement,parce qu’il a fait ses preuves: il a donné sa vie pour chacun d’entre nous. Iln’est pas venu abattre le faible, il est allé à la recherche de la brebis perdueet il l’a mise sur ses épaules. Et il nous invite à faire de même pour tousceux qui vivent autour de nous.
Je suis la porte des brebis
Jean 10, 1-10