Il semblait y avoir une belle ambiance dans cette maison de la banlieue de Jérusalem où Jésus partageait un bon repas chez ses amis : Marthe, Marie et Lazare à qui Il avait rendu la vie. Ses disciples l’accompagnaient ainsi que quelques convives qui voulaient le rencontrer.
Mais l’ambiance est cassée par la réaction de deux personnages aux caractères très contrastés : Marie et Judas.
Marie d’abord, elle répand un parfum très cher sur les pieds de Jésus. Ses cheveux sont dénoués, ce qui est une offense à la bienséance juive, mais son amour pour Jésus est bien plus fort que les conventions. Elle est probablement perçue comme une femme très spontanée. Elle fait ce que lui dicte son cœur et peut-être entrevoyait-elle le danger de mort que courrait Jésus, son Jésus, le prophète de Dieu, le Sauveur des hommes, celui que tout le monde veut rencontrer.
Quel amour sans condition et quel merveilleux parfum emplit cette maison qui pourrait bien représenter l’Église. On aurait voulu y être !
Jésus, apprécie le geste de Marie probablement parce qu’Il attache une grande valeur à cet acte d’amour désintéressé, spontané et très inhabituel.
Tout à coup la belle ambiance est complètement gâchée par la réaction agressive de Judas : « mais quel gaspillage ! vraiment on aurait pu vendre ce parfum et donner cet argent aux pauvres . d’ailleurs est-ce qu’elle y a même pensé ? qu’est-ce que c’est cette comédie ? en fait elle veut courtiser le Seigneur et se l’accaparer pour elle seule. Quelle égoïste ! »