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Geenen Vincent
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Transhumanisme et fragilité

Interview de Vincent Geenen, directeur de recherches au F.R.S.-FNRS de Belgique, professeur d'embryologie et d'histoire de la recherche biomédicale à l'Université de Liège, et chef de clinique d'endocrinologie au CHU de Liège. Il dirige le Centre d'Immunoendocrinologie installé depuis janvier 2012 à l'institut de recherche GIGA-R. Il est secrétaire du Fonds Léon Fredericq pour la recherche biomédicale au CHU de Liège et membre de la commission SVS-4 du F.R.S.-FNRS.

Le professeur, chrétien et croyant, nous livre ici une pensée très balancée et équilibrée, bref très chrétienne : ni rejet, ni idolâtrie mais usage de l'intelligence et du discernement pour juger de l'apport moral ou immoral d'une découverte, selon le principe bien connu d'Hippocrate : "D'abord ne pas nuire".

Ce qui fait la beauté de l'être humain, c'est avant tout sa fragilité. C'est l'une des critiques que l'on pourrait avancer par rapport au mouvement transhumaniste. Aspect d'égoïsme ? Allant contre l'interaction sociale ? Qu'en est-il réellement ?

Cet humain parfait aurait-il encore envie d'aller à la rencontre de l'autre ? Notre personne se forme par le contact avec l'autre. Si l'on se focalise sur le gène, d'autres aspects seraient négligés : comment se positionner dans ce débat identitaire et éthique ?