Vingt-cinquième dimanche
« Les petits sont les plus grands ». Voilà encore une de ces paroles paradoxales que Jésus nous lance aujourd’hui. Mais dans le concret qu’est-ce que ça signifie au juste ? On peut arriver à comprendre mais c’est plus difficile à vivre. Mettons-nous alors à l’école de Jésus et demandons-lui sa force pour vivre selon sa Parole.
Kyrie
Que Dieu notre Père recrée en nous ce que le mal a brisé et qu’il nous fasse grandir dans la communion avec lui et avec les autres. Amen.
Prière d’ouverture
Seigneur, ton Royaume est bien loin de ce que nous pouvons imaginer : les derniers y sont les premiers. Ce sont les misérables, les indigents, les exclus qui ont les places d’honneur. Ouvre nos yeux et nos oreilles pour que nous comprenions que nous avons beaucoup à apprendre et à recevoir de ces petits qui sont tes préférés. Aide-nous à les accueillir pour qu’à travers eux, ce soit toi que l’on accueille et que l’on aime pour les siècles des siècles. Amen.
Prière universelle
Comme des enfants, tournons-nous vers le Père et adressons-lui nos prières.
Dans l’Église comme dans le monde, des hommes et des femmes sont appelés à diriger leurs frères et leurs sœurs. Pour qu’ils n’usent pas de leur autorité pour faire sentir leur pouvoir, mais que dans un esprit de service ils fassent passer les hommes avant la loi. Seigneur nous te prions.
Si dans notre société l’enfant est roi, beaucoup d’enfants sont cependant encore maltraités, exploités, abusés. Pour tous ceux et celles qui consacrent leur vie au service de l’enfance et de la jeunesse. Seigneur nous te prions.
Nous aimons les rencontres et les relations qui nous mettent à l’honneur. Pour qu’avec la même joie nous allions nous asseoir auprès des sans grades et des subalternes. Seigneur nous te prions.
Comme tu as mis l’enfant au centre de ton évangile, fais de nous les artisans fidèles de ta Parole. Amen.
Prière sur les offrandes
Seigneur, avant de donner sa vie, Jésus ton fils s’est mis à genoux aux pieds de ses disciples pour les laver. Donne-nous aussi de te servir dans nos frères et sœurs et de partager avec eux ce que nous avons reçu de toi en abondance. Amen.
Prière de louange pour eucharistie
Oui, heureux sommes-nous, Père très bon,
nous qui sommes tes enfants en Jésus, ton fils bien-aimé.
C’est lui qui nous apprend à chercher
non pas le pouvoir et la première place
mais l’esprit de service et la dernière place.
Sois loué, toi qui nous montres le chemin de la vraie grandeur.
Sois loué pour Jésus, lui le maître et Seigneur
qui s’est fait le dernier de tous et le serviteur de tous.
Tu es un Dieu qui ne s’impose pas,
tu te mets à genoux pour mieux servir.
Loué sois-tu parce qu’aujourd’hui encore
nous pouvons te reconnaître dans le visage
des plus petits d’entre nous.
C’est pourquoi, pleins de reconnaissance nous aimons chanter et proclamer :
Sanctus
Père, nous te louons surtout pour cette chance
que nous avons de connaître Jésus
et d’accueillir sa Parole.
Grâce à lui nous pouvons mieux vivre notre humanité
parce qu’il nous a montré jusqu’à quel point
nous sommes aimés de toi.
Il a passé sa vie à rendre espoir aux plus misérables,
à redresser ceux qui ploient sous le fardeau,
à rendre à chacun sa dignité humaine.
Et maintenant nous voudrions vivre comme il nous l’a montré.Que Jésus soit aujourd’hui avec nous. Envoie ton Esprit de vie sur ce pain et ce vin et sur notre assemblée pour qu’ils deviennent + corps et sang de Jésus et que partout nous soyons signes de sa présence.
La veille de sa mort, Jésus rassemblant ses disciples pour un dernier repas, prit le pain, le rompit et le donna à ses amis en disant :
« Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous. »
De même à la fin du repas, il prit la coupe de vin, rendit grâce et la donna à ses disciples en disant :
« Prenez et buvez-en tous car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi. »
Anamnèse
Chaque fois que sous la mouvance de ton Esprit,
nous nous rassemblons,
chaque fois que nous écoutons ta Parole,
nous trouvons de nouvelles raisons de te louer,
Dieu notre Père.
Donne-nous Seigneur,
ton Esprit d’amour, ton Esprit de force
pour que malgré nos égoïsmes, nos fautes et notre indifférence,
nous puissions toujours comme des enfants,
mettre en toi notre confiance.
Merci, Seigneur, pour toutes celles et ceux
que tu as mis sur notre route
et à qui nous oublions parfois d’exprimer notre reconnaissance.
Merci pour toutes ces personnes qui travaillent
pour rendre le monde plus beau et créer du bonheur.
Merci, Seigneur, d’être toujours à nos côtés
pour nous réconforter et nous remettre debout,
lorsque, découragés, nous avons envie de laisser tomber les bras.
Merci aussi d’être là lorsque tout va bien
pour partager nos satisfactions et nos joies.
Nous te prions pour celles et ceux
qui détiennent un pouvoir dans la société et dans l’Église,
qu’avant de rechercher la gloire et le profit,
ils considèrent leur responsabilité comme un service.
Nous pensons plus spécialement à notre pape…,
et notre évêque…
Chacun de nous aussi,
à des degrés divers nous exerçons des responsabilités.
Apprends-nous à mettre toujours le plus petit et le plus faible
au centre de nos préoccupations.
Oui, Seigneur, aide-nous à construire ton royaume
où les pauvres seront premiers et,
qu’ensemble rassemblés auprès de toi, nous puissions te dire :
Par lui, avec lui et en lui, à toi Dieu le Père tout-puissant dans l’unité du Saint Esprit tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. Amen.
Notre Père
Comme des petits enfants qui tout naturellement se jettent dans les bras de leur père, nous aussi nous aimons dire : NOTRE PÈRE…
Prière après la communion
Seigneur, nous avons parfois peur des petits de ce monde. Nous avons peur de perdre un peu de notre précieux temps avec eux, peur qu’ils nous prennent notre superflus, peur parce qu’ils n’ont, croyons-nous, rien à nous donner. Pourtant, Seigneur, c’est le choix que tu as fait au point de te faire l’un d’eux. Au milieu des 12 apôtres, ton Église d’alors, tu as mis un enfant. Puisions-nous encore aujourd’hui mettre, au centre de notre Église, au cœur de nos préoccupations, les enfants, les malades, les bouches inutiles, les rejetés, les accablés de notre société de consommation. Par le Christ notre Seigneur. Amen.