« L'homme est enfanté par la femme pour bien peu de jours et beaucoup de tracas.C'est une fleur qui pousse, et que l'on coupe aussitôt ; il fuit comme une ombre et jamais ne s'arrête.Et toi, Dieu, c'est sur lui que tu fixes ton regard, c'est moi que tu obliges à comparaître avec toi !L'homme qui meurt reste sans force ; quand il expire, que devient-il ?Les eaux des mers peuvent s'épuiser, les fleuves tarir et se dessécher :une fois couché, l'homme ne se relèvera plus. Les cieux disparaîtront avant qu'il ne s'éveille, qu'il ne sorte de son sommeil.Si seulement tu me cachais sous la terre ! Si tu me mettais à l'abri de ta colère en attendant qu'elle s'apaise, tu pourrais fixer le moment où tu te souviendrais de moi.Mais l'homme qui meurt va-t-il revivre ? Tout le temps de ma faction je garderai l'espérance en attendant la relève.Tu m'appellerais et je te répondrais, tu voudrais retrouver l'oeuvre de tes mains. »
Gardons l'espérance
Jb14, 1-3. 10-15