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2ème dimanche de l'Avent

Temps liturgique: Avent

Jour liturgique: 2ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

Quelle magnifique et idyllique image ! Le lion, féroce et indestructible animal, et l’agneau, pauvre godiche toujours prêt à être détruit, abusé et dévoré. Voilà des deux animaux toujours prêts à se quereller et se disputer qui sont ainsi réunis dans la paix et la concorde. Cette image à vraiment de quoi faire sourire par sa naïveté. Il y a non seulement dans la nature des prédateurs, des assassins naturels, mais il y a aussi dans la société et dans l’univers de tels destructeurs. Vous pensez bien et vous comme moi nous avons souffert qu’il y ait des gens dans la société pour lesquels l’argent et le pouvoir sont le seul souci quotidien, toujours prêts à se remplir les poches, toujours prêts à abuser des plus pauvres et des plus innocents, ils rodent partout, prêts à s’enrichir et à détruire leurs voisins.

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1er dimanche de l'Avent

Temps liturgique: Avent

Jour liturgique: 1er dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

Le temps de l’Avent, c’est le temps de la préparation de la fête de Noël. Et on le voit dans les magasins, et même dans nos villes, avec les marchés de Noël. Mais le temps de l’Avent, ce n’est pas seulement cela. C’est aussi et surtout le temps de la venue. Rappelez-vous : avent vient d’un mot latin adventus qui veut dire venue, arrivée. Venue, arrivée de qui ? Mais de Jésus, bien sûr. Nous vivons dans le souvenir de la venue du Christ sur terre pendant son Incarnation, et nous vivons dans l’attente de son retour glorieux à la fin des temps. A quoi pourrions-nous bien comparer ce curieux sentiment d’attente ?

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34ème dimanche ordinaire (Christ Roi)

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 34ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Le Christ, Roi de l’univers : ce titre fait penser à un être supérieur, assis au sommet du pouvoir, il n’y a personne au-dessus de lui. Mais voilà ! La liturgie nous dit tout le contraire. Relisons la prière d’ouverture de la messe d’aujourd’hui : « fais que toute la création reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin ». Nous sommes invités à reconnaître la puissance non pas du Christ, mais celle de son Père. Voilà qui est étrange et bouleversant. Nous sommes tout tendus vers Jésus et la liturgie nous dit : « Non, ce n’est pas lui qu’il faut adorer. C’est son père. » Et ce n’est pas seulement la liturgie qui dit cela, mais le Christ lui-même. C’est surtout évident dans l’Evangile selon saint Jean. Le Christ y parle tout le temps de son Père, de celui qui l’a envoyé. Et les apôtres sont décontenancés. Ils demandent à Jésus de leur montrer le Père et Jésus leur répond avec un profond soupir : « il y a si longtemps que je suis avec vous. » C’est comme un jeune papa qui se tourne vers sa femme et lui dit : « où es-tu ? J’existe. Est-ce que tu m’as oublié ? » Et la jeune maman lui répond : « mais je m’occupe du petit. » Nous vivons toujours avec un étranger. Nous voudrions que Dieu, notre Dieu, s’occupe de nous tout le temps, mais Jésus est tourné vers le Père et il veut nous entraîner avec lui dans cette relation amoureuse. Nous sommes comme ce petit garçon qui est jaloux de son papa parce que sa maman s’occupe de son mari. Oui ! Dieu n’est pas tout entier à notre service. Jésus est nourri par un plus grand amour, celui qu’il reçoit de son Père.

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Toussaint

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: Toussaint

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Voilà une fête bien catholique. Ce n’est pas tut le monde qui croit en la communauté des saints. Il faut tout d’abord croire en une vie après la mort. Et ça, ce n’est pas évident. Les Grecs comme les Romains n’y croyaient pas. Ils croyaient qu’après la mort, nous serions réduits à l’état de vapeur d’eau inconsistante. Vous vous souvenez quand Enée a voulu saluer son père, le roi Priam, mort à Troie. Enée descend aux enfers. Il croise l’âme de plusieurs morts. Il reconnaît soudain son père. Il se précipite vers lui pour l’embrasser, mais il passe à travers lui. Priam, le roi Priam, n’était plus qu’une vapeur d’eau inconsistante qui traînait de misère et d’ennui dans le monde lugubre des ténèbres. Nous, non, nous croyons en l’Eglise glorieuse du ciel.

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