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31ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 31ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Mon Dieu ! Qu’il est ridicule, là, tout seul, sur son arbre, ce Zachée, le percepteur d’impôts. Vous imaginez ça ? Un homme de cinquante ans, et lus, dans ses beaux habits (parce que c’est un homme riche), lui, là-haut, avec son gros ventre, assis de traverse sur une grosse branche. C’est ridicule à son âge de faire des choses comme ça. Mais ça ne m’étonne pas de lui. Il a toujours été un peu bizarre.

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28ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 28ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

L’évangile que nous venons d’entendre me rappelle une bande dessinée où le héros perd peu à peu son visage au fil des pages. Pourquoi? Parce que les autres ne le voyaient pas. En fait, à leurs yeux, il n’existait pas. Sa destinée était l’anonymat.

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27ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 27ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

“Augmente en nous la foi” disent les apôtres à Jésus. Voilà vraiment un désir partagé par beaucoup de nos contemporains. Face à nos découragements, il y a cette légitime envie d’ “augmenter la foi”, de “restaurer ou de maintenir la confiance”, de faire croître le croire. Pourtant, la foi n’est en rien quelque chose qui se possède. Encore moins quelque chose qui augmente, comme s’il y avait une échelle de la foi —un pistomètre pour prendre l’expression du frère Philippe—, allant du doute radical à la foi du charbonnier! La foi ne se mesure pas, ne se possède pas, ne se thésaurise pas et elle disparaît au moment même où on veut la garder pour soi.

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26ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 26ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Cet Evangile est sans doute une des pages les plus dures de la Bible. On y voit la souffrance du riche, on y entend ses cris désespérés, on y remarque l’apparente indifférence d’Abraham. C’est que le riche est prisonnier de son propre égoïsme. Comme nous le savons, l’Evangile ne condamne pas la richesse en tant que telle. Non, être riche n’est pas un péché. Et la première lecture décrit avec complaisance le luxe scandaleux dans lequel se vautre une certaine aristocratie samaritaine. Et ce n’est pas la jalousie du pauvre par rapport au riche qui anime cette page. C’est la révolte face au manque de solidarité.

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