image

2ème dimanche du Carême

Temps liturgique: Carême

Jour liturgique: 2ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

Avouez qu’il y a tous les ingrédients dans ce récit pour en faire une merveilleuse adaptation au cinéma. Car le récit de Luc est plein d’images grandioses et de personnages prestigieux. Il y a de la lumière, des stars, des décors montagneux splendides. Dans les récits bibliques, d’ailleurs, les passages clés sont souvent situés sur la montagne : sur le mont Horeb, le mont Tabor, au Sinaï. C'est sur le Golgotha que Dieu nous dévoilera ultimement son vrai visage. Et pour mettre en scène ce récit de Luc, je vous laisse imaginer les stars et le casting de rêve pour incarner ces figures de l’ancien testament comme Moïse et Elie et les seconds rôles de Pierre, Jacques et Jean ! Quant à la voix off qui nous dit “Celui-ci est mon Fils bien aimé”, j’imagine volontiers Michael Lonsdale, avec sa tendre et chaude voix ! Bref, en ce deuxième dimanche de Carême, nous sommes face à un blockbuster, une série à succès que l’on retrouve dans tous les évangiles, un récit tout simplement crucial, puisqu’il préfigure l’annonce de Pâques.

Lire
image

5ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 5ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

« Moi, je n’aime pas ce garçon » disait Monsieur Beulemans dans le fameux vaudeville bruxellois traitant du mariage de sa fille. En méditant l’évangile de ce jour, j’imagine bien Zébédée, le père de Jacques et de Jean, se dire le même type de phrase au moment où il voit ses deux fils tout quitter pour suivre un inconnu. C’est vraisemblablement tout son business familial qui a été mit en difficulté. Une lecture littérale d’un tel récit peut nous conduire à une attitude très radicalisée. Tout quitter instantanément pour se mettre au service d’un nouvel idéal de vie. Toutefois l’actualité récente nous montre à quel point la radicalisation peut conduire à des attitudes néfastes et profondément dangereuses pour les personnes elles-mêmes mais aussi pour toutes celles qui n’adhéreraient pas à leur cause. C’est pourquoi, il est fondamental de dénoncer le fait que toute radicalisation est une instrumentalisation de la foi au nom d’une cause nettement moins noble. Et il n’y a pas lieu de pointer une religion plutôt qu’une autre. L’histoire de notre propre église a également été parfois teintée de radicalisation et ce, durant de nombreuses années.

Lire
image

4ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 4ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

Connaissez-vous le paradoxe du menteur? Il s’agit d’une contradiction logique qui pourrait être résumée par la situation suivante. Imaginez qu’une personne vous dise: « Je mens ». Je vous demande maintenant quelque secondes d’attention… Si ce qu’elle dit est vrai, alors ce qu’elle dit est faux, puisqu’elle ment ! Et si ce qu’elle dit est faux, cela veut dire qu’elle ne ment pas… et qu’elle dit donc la vérité ! C’est tout simplement une situation paradoxale, une énigme qui a donné du fil à retordre aux philosophes durant des siècles… Pour ceux qui me suivent encore, le logicien dira qu’ « aucune proposition ne peut exprimer quelque chose au sujet d’elle-même » ! Autrement dit, la vérité d’une proposition ne s’atteste, se vérifie de l’extérieur, par une autre proposition ! Si vous avez déjà décroché, ce n’est pas grave !

Lire
image

2ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 2ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Cela fait déjà plusieurs semaines qu’il était absolument insupportable. C’était la crise d’adolescence, paraît-il. Sa maman n’en pouvait plus. Un soir, exaspérée par l’attitude de son fils, elle lui fit savoir que dorénavant, elle ne lui adresserait plus la parole si ce n’est, en bonne chrétienne, par des citations bibliques. Le lendemain matin, comme à son habitude, le fils n’était toujours pas levé et risquait une fois encore d’arriver en retard à l ’école. Elle cria plusieurs fois son prénom de la cage d’escalier mais rien n’y fit. Il n’y avait aucun signe de vie dans la chambre du fils. Enervée, la mère monta, ouvrit la porte de la chambre et voyant son fils encore couché lui dit : « Luc 8, 54 : ‘Lève-toi et marche’ ». L’enfant la regarda médusé, laissa retomber sa tête sur l’oreiller puis, tout en remontant la couette, dit à sa mère : « Jean 2, 4 : ‘Femme, que me veux-tu ? mon heure n’est pas encore venue’ ».

Lire