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23ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 23ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Dans son livre intitulé " Apprivoiser son ombre ", Jean Monbourquette, prêtre et thérapeute canadien qui viendra donner une conférence à Froidmont dans le cadre des Forums proposés par l'équipe pastorale le mercredi 29 novembre de cette année, raconte l'histoire suivante : il était une fois un homme qui portait sept masques différents, un pour chaque jour de la semaine. Quand il se levait le matin, il se couvrait immédiatement le visage avec un de ses masques. Ensuite, il s'habillait et sortait pour aller travailler. Il vivait ainsi, sans jamais se laisser voir son vrai visage. Or, une nuit, pendant son sommeil, un voleur lui déroba ses sept masques. A son réveil, dès qu'il se rendit compte du vol, il se mit à crier à tue-tête : " au voleur ! au voleur ! " Puis il se mit à parcourir toutes les rues de la ville à la recherche de ses masques. Les gens le voyaient gesticuler, jurer et menacer la terre entière des plus grands malheurs s'il n'arrivait pas à retrouver ses masques. Il passa la journée entière à chercher le voleur mais en vain. Désespéré et inconsolable, il s'effondra, pleurant, comme un enfant. Les gens essayaient de le réconforter, mais rien ne pouvait le consoler. Une femme qui passait par là s'arrêta et lui demanda : qu'avez-vous l'ami ? Pourquoi pleurez-vous ainsi ? Il leva la tête et répondit d'une voix étouffée : on m'a volé mes masques, et le visage ainsi découvert, je me sens trop vulnérable. Consolez-vous, lui dit-elle, regardez-moi, j'ai toujours montré mon visage depuis que je suis née. Il la regarda longuement et vit qu'elle était très belle. La femme se pencha, lui sourit et essuya ses larmes. Pour la première fois de sa vie, l'homme ressentit, sur son visage, la douceur d'une caresse.

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22ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 22ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Un dictateur d'un pays venant de prendre son indépendance, voulait montrer son autonomie vis-à-vis de l'ancienne colonie. Il décida d'effacer dans la mesure de ses possibilités toutes les traces rappelant l'ancien pouvoir colonial. Pour ce faire, en matière de roulage, il voulut changer la conduite des automobilistes qui avaient appris à conduire à droite. Il décréta alors que l'année suivante, à partir du 1er janvier, tous les véhicules rouleraient dorénavant à gauche. Mais comme il souhaitait qu'un tel changement se fasse plutôt en douceur, il proposa à son peuple de le faire en deux étapes. Pendant une période de trois mois, d'abord les camions rouleront à gauche et si cela fonctionne convenablement, les voitures le feront après. Vous imaginez le chaos sur les routes d'un tel pays qui sans doute n'existe que dans la tête de celui qui a inventé cette blague. Pour vivre une certaine sécurité, nous avons donc besoin d'un code de la route connu par tout un chacun.

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20ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 20ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Lors de l'évaluation de son groupe, une formatrice émit un jugement un peu sévère contre un des membres. La responsable s'étonna de la sévérité de ses propos et rappela que d'après ce qu'elle pouvait voir le membre en question s'appliquait toujours dans ses tâches et faisait correctement son travail. C'est vrai reconnu la formatrice mais il est un peu trop lent. Or comme vous le savez, aujourd'hui, tout est question de rendement, de rentabilité dit-elle.

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19ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 19ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Il y a quelques jours, une amie, un peu forte me confiait que le simple fait de regarder un menu à l'extérieur d'un restaurant lui faisait déjà prendre au moins 400 grammes. Elle en avait assez de passer sa vie à faire des régimes et ce d'autant que son mari n'arrête pas de manger de tout et s'empiffre de bonbons sans pour autant prendre un gramme. Elle vit donc l'injustice flagrante au quotidien. Vous imaginez bien toute la compassion que je peux avoir pour un tel problème existentiel.

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