Maintenant les sapins sont partis, les guirlandes sont rangées et les décorations sont remises dans une boite pour longtemps. Tout paraît un peu vide et un peu morne. C’est le temps ordinaire qui commence et il a l’air bien ordinaire.
Et pourtant la liturgie n’a pas voulu nous laisser dans la grisaille de la vie quotidienne. Elle a bien au contraire voulu nous montrer toute la lumière qui jaillit dans notre existence. C’est ainsi qu’elle a voulu commencer par le récit d’une fête, celle d’un mariage. Pour l’Évangile de Jean, c’est la toute première action de Jésus au début de sa vie publique. Avant même qu’il aille au Temple et qu’il discute avec Nicodème, Jésus va à la fête. Sa vie n’est pas marquée par l’ascèse et l’austérité, mais par la joie et un bon repas. Il fait tout pour que cette fête réussisse. Il manque de vin ? Il en apporte. Il ne transforme pas le vin en eau pour éviter que les gens en abusent. Il change l’eau en vin, et en bon vin parce qu’il veut que les gens soient heureux.