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30ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 30ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Ce matin (soir) au début de cette homélie, avec vous, j'ai envie de jouer à ce jeu télévisé qui a eu un grand succès durant de nombreuses années, mais comme je ne regarde jamais la télévision, je ne sais pas s'il est encore au programme. Il s'agit des chiffres et des lettres. Ce jeu nous permettra de mieux entrer dans la dynamique de l'évangile de ce jour. Voici, pour les chiffres, 10, 365, 245, 9 et 2 et en ce qui concerne les lettres, veuillez trouver l'anagramme de Marie. Donnons d'abord sens à tous ces chiffres. 10 pour les dix commandements évidemment. 365, non pas pour les jours d'une année civile mais pour les 365 interdits recensés dans l'Ancien Testament. 245, toujours dans l'Ancien Testament, représente les 245 prescriptions auxquelles il y a lieu d'obéir. 9 pour les béatitudes qui nous font découvrir que dans le Christ nous quittons le champ de la loi pour entrer dans celui du bonheur et enfin, le chiffre deux pour les deux commandements d'amour de Jésus. Il y a donc dans l'Ancien Testament 620 lois et interdits et seulement deux dans le Nouveau. Mais ces deux-là accomplissent les 620 anciens. Quant aux lettres, Marie est entre autre l'anagramme d'aimer, à l'image des lois du Christ.

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28ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 28ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

A de nombreuses occasions, il était invité. Un peu trop peut-être au goût de ses parents. Certains se demandaient comment cela se faisait-il ? Il faut reconnaître qu'il prenait le temps de répondre. Non seulement de répondre mais ses cartons étaient toujours envoyés avant la date demandée. Cela lui paraissait tellement naturel. En quelque sorte, l'invité idéal. Tout allait bien jusqu'à ce fameux jour où le facteur lui glissa deux invitations dans la boîte aux lettres. Rien d'extraordinaire me direz-vous, mais il était prié à deux événements à la même date et il n'arrivait pas à choisir. Quittant légèrement le chemin qu'il s'était tracé puisqu'il ne pouvait se décider, il répondit positivement aux deux invitations, tout en précisant qu'il serait légèrement en retard étant retenu par ailleurs. Ce n'était pas des plus polis, il est vrai mais il souriait de son astuce. Le jour prévu, connaissant quelques uns des convives à qui il aurait demandé de laisser leurs GSM allumés, il attendrait chez lui patiemment puis grâce aux nouvelles technologies, il leur téléphonerait pour découvrir la soirée où il y aurait le plus d'ambiance et partirait aussitôt après. Et voilà que nous aussi nous recevons une invitation... Par l'enveloppe, nous savons qu'il s'agit de noces. Mais pas n'importe lesquelles ? Les noces du Royaume de Dieu.

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26ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 26ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Un principe fondamental de notre droit belge, c'est que toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'a pas été condamnée. En lisant les journaux et périodiques, j'ai plutôt l'impression que toute personne est présumée coupable. Et peu importe si elle est innocentée après. Il reste pour se justifier les dictons tels que : il n'y a pas de fumée sans feu, je reste sur ma première idée et je refuse de changer d'avis. Ces phrases sont pour moi signes d'imbécillité entendue au sens de manque d'intelligence. Il y a des innocents qui restent condamnés toute leur vie parce qu'un jour, ils ont été accusés de quelque chose qu'ils n'avaient pas fait ; il y a des coupables qui ont vécu un moment d'égarement et se sont repentis mais ils restent coupables quoiqu'ils fassent ensuite. Puis il y a cette nouvelle catégorie de personnes : les victimisés.

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23ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 23ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

D'après une étude faite par l'école de criminologie de l'université de Louvain, il y a quelques années, il a été découvert que si l'un d'entre nous est agressé, il ne doit surtout pas crier " au secours ". Cette simple expression semble inviter beaucoup de gens à venir voir discrètement ce qui se passe mais sans pour autant passer à l'action de peur d'être agressé soi-même. Lorsqu'ils sont interrogés, ils prétendent n'avoir rien vu, ni entendu, alors que certains étaient restés regarder derrière leurs rideaux. Une forme de voyeurisme malsain. Si ce genre de mésaventure nous arrive, il est, toujours selon ces chercheurs, préférable de crier " au feu ". En effet " au secours " ne concerne que la victime tandis que " au feu ", c'est peut-être nous tous qui sommes concernés. Nos biens pourraient être touchés par les flammes et nous voulons nous en assurer.

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