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30ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 30ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Certains prétendent aujourd'hui que la confession n'est plus à la mode. Que c'est un sacrement qui n'a plus sa place dans la vie de beaucoup de croyants. S'avouer pécheur face à un autre semble de plus en plus démodé. Il est vrai que nos confessionnaux sont très souvent vides (ou comme ici à Froidmont, il n'y en a même pas). Cependant je suis convaincu que la confession n'a pas pour autant diminuer. Nous continuons à confesser les péchés. Souvent, très souvent et bien plus qu'on ne le pense. Oh, nous ne confessons pas les nôtres mais plutôt ceux des autres. Un peu à l'image du pharisien de notre évangile lorsqu'il affirme qu'il n'est pas comme les autres : voleurs, injustes, adultères.

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27ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 27ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

" Il ou elle d'ailleurs aura bien mérité son ciel ". Ce genre de phrase, il m'est déjà arrivé de l'entendre sur le parvis de notre église après la célébration de funérailles. Il est évidemment difficile de défier de telles affirmations surtout au moment où nous disons au-revoir à quelqu'un pour la dernière fois. Mériter son ciel comme si ce dernier ce méritait. Le ciel ne se mérite pas, il se donne à vivre éternellement. Nous pourrions passer toute notre vie à faire le bien, à répandre la bonne nouvelle, à prendre le temps pour les autres, à offrir le meilleur de nous mêmes à chaque instant. Malgré tout cela nous ne mériterons rien. Nous resterons à jamais aux yeux de Dieu des serviteurs quelconques, des êtres inutiles n'ayant fait que ce que nous avions à faire. Face à de telles affirmations de l'évangile, notre ego en prend un sacré coup. Notre image de marque est attaquée. Nous faire traiter de la sorte alors que nous pensons oeuvrer pour le royaume de Dieu. C'est dur à entendre mais tellement vrai. Tout simplement parce que dans le champ de la foi, Dieu attend de nous d'être avant tout des semeurs. Le reste il s'en occupe lui-même. Cela ne nous appartient pas. Nous nous semons et si Dieu est vraiment Dieu, il prendra la relais. Tout simplement parce que par l'amour et dans l'amour Dieu agit en nous.

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26ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 26ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Il y a trois jours, j'ai vécu une expérience évangélique merveilleuse. Je suis allé mangé dans un McDonald. J'étais au premier étage de ce genre d'établissement et de l'autre côté de la rue, au même étage, se trouvait un restaurant hyper-chic. Je me suis alors mis à méditer sur l'évangile de ce jour. Moi mangeant avec mes mains ce McChicken et ces frites et de l'autre côté, des gens se délectant de petits mets. Je ne me suis cependant jamais imaginé être à la place de Lazare. Le lien qui m'était venu à l'esprit était le suivant. Au McDo on mange avec ses doigts, il n'y a pas de couverts. Comme à l'époque de Jésus d'ailleurs. Ce Fast-food n'a donc rien inventé. Par souci de propreté aujourd'hui nous recevons des serviettes. Dans l'évangile, les gens s'essuyaient les mains avec des mies de pain. Nous voyons alors la désolation de Lazare. Ce ne sont donc pas de simples miettes tombées de la table qu'il attendait. Pire, il espérait au moins pouvoir bénéficier des déchets du nettoyage des mains du riche et de ses convives. Nous retrouvons ici donc le style de l'évangéliste Luc où chaque détail est important.

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23ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 23ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Quand j'étais adolescent, au grand dam de mes parents il est vrai, j'avais une admiration sans borne pour un chanteur français. J'écoutais toutes ces chansons et ma grand-mère, comme toute bonne grand-mère, c'est-à-dire complice de ses petits-enfants, m'envoyait les articles qu'elle trouvait sur ce chanteur. Pour rien au monde je n'aurais raté une de ses émissions de télévision même si nous n'avions que la RTBF en noir et blanc à cette époque-là. Je vous disais au grand dam de mes parents parce que le chanteur était tout simplement Claude François. Pour eux, il n'était pas une référence culturelle et spirituelle absolument nécessaire à mon épanouissement personnel. Ce fanatisme m'est passé, je vous rassure même si aujourd'hui lorsque j'entends une de ces chansons, les paroles me reviennent à l'esprit.

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