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5ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 5ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

La femme idéale. La belle-mère rêvée. Alors que très souvent dans de nombreux couples, la fameuse belle-mère pose problème, nous découvrons l'image de celle que toutes et tous nous aimerions avoir. Elle était peut-être un peu grippée, ou autre chose, en tout cas au lit. Et voilà qu'à peine guérie, au moment où la fièvre la quitte, elle se met à les servir. Ce soir, je ne souhaite pas m'arrêter trop longtemps sur la disponibilité et la serviabilité de la belle-mère de Pierre mais plutôt m'interroger sur le pourquoi de son attitude. Qu'est-ce qui fait qu'elle ne perd pas de temps ? Femme soumise, une vie dévouée au service des autres ? Non, je crois que la clé de ce que je considère un peu comme un mystère se trouve dans l'attitude du Christ, telle qu'elle nous est proposée au verset précédent. Et par là, il nous offre une belle leçon de vie. Si la belle-mère se met à servir, c'est peut-être sa manière à elle de remercier non pas tant d'avoir été guérie mais de la manière dont cela s'est fait. « Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever ». Devant la belle-mère de Pierre, Jésus se tait. Il n'y a ni mot, ni discours, ni parole. Juste un geste accompagnant un regard. Un geste simple. Un regard vrai, tout en tendresse. Rien d'autre. Une raison suffisante en tout cas pour que celle qui vient d'être guérie, ait envie de remercier le Christ.

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Epiphanie

Temps liturgique: Temps de Noël

Jour liturgique: Epiphanie

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Et si c'était nous, tout simplement nous. Si nous nous étions mis à suivre une étoile plus lumineuse que toutes les autres. Si nous nous étions mis en marche à la quête de cette étoile, avec cette certitude intérieure qu'elle est venue se poser au-dessus de celui tant attendu. Si c'était nous, qu'aurions-nous pris avec nous pour un tel voyage ? Qu'aurions-nous apporter comme cadeaux à celui que nous pressentions comme l'enfant Dieu ? Voici une question parmi d'autres en cette fête de l'Epiphanie.

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4ème dimanche de l'Avent

Temps liturgique: Avent

Jour liturgique: 4ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Une jeune adolescente de notre paroisse me racontait, il y quelques semaines, l'épisode suivant. « Après avoir écouté le témoignage d'une religieuse qui avait raconté comment elle avait reçu l'appel de Dieu, la jeune adolescente me confia qu'elle s'était mise à prier Jésus comme jamais pour que ce dernier ne l'appelle pas à devenir bonne soeur ». Comme quoi un simple témoignage peut devenir traumatisant. N'ayant moi-même jamais eu Jésus au téléphone me demandant de devenir dominicain, je n'ai jamais très bien compris cette idée d'avoir été appelé. Ce type d'expression ne fait partie ni de mon vocabulaire, ni de mon expérience spirituelle. A la lecture de l'évangile de ce jour, j'imagine bien notre jeune adolescente se remettre à prier de plus belle. Si déjà être « bonne soeur », pour le dire dans ses mots, n'était pas son idéal, j'imagine que la perspective de devenir la mère de Dieu ne doit pas l'enchanter beaucoup plus.

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3ème dimanche de l'Avent

Temps liturgique: Avent

Jour liturgique: 3ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Si nous arrivons à combiner la jeunesse, la beauté, la richesse, la gloire, l'harmonie amoureuse, l'enthousiasme tout au long de notre vie, celle-ci sera réussie nous promettent l'ensemble des médias en cette fin de millénaire. Tel est l'idéal qui nous est proposé. Et il est faux, archi-faux. Nous sommes saturés d'images idéales et elles sont placées tellement haut, beaucoup trop haut que nous n'arriverons jamais à nous hisser jusque là-haut. Face à un tel constat soit nous tombons dans la mélancolie et le désespoir de ne jamais pouvoir être heureux puisque ces critères de succès sont inatteignables, soit nous reconnaissons que notre société se trompe à ne présenter que les sommets des rêves et les merveilles comme étant l'acquisition de la plénitude promise. Un peu comme si seuls, les grands de ce monde pouvaient être heureux.

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