Chers frères et sœurs,
J’ai lu une fois l’histoire suivante. Dans un grand amphithéâtre d’université, un professeur avait prononcé un discours devant des centaines d’étudiants sur le thème : « La paix est possible ». Il rentre chez lui en voiture. D’un côté, il est épuisé par sa conférence mais, d’un autre côté, il est heureux. Les participants s’étaient levés et l’avaient applaudi debout. « La paix est possible. » Donc, alors qu’il rentre chez lui en voiture, toutes les pensées qu’il a partagées avec les participants lui reviennent en tête : qu’est-ce que cela signifie, en pratique, que la paix soit possible ? Que les gens puissent vivre en liberté et que personne ne soit méprisé en raison de la couleur de sa peau, de ses origines ou encore de sa religion. Le conférencier n’avait pas non plus omis d’évoquer des sujets d’actualité, comme la maltraitance des enfants, la position des femmes dans la société et dans l’Église. Et c’est debout qu’il avait été applaudi.
« La paix est possible », tant au niveau individuel, familial et communautaire.
Arrivé à la maison, le conférencier se dirige alors vers la porte d’entrée du garage. Mais là, surprise : « Mon Dieu, le garage est fermé ! » s’exclame-t-il. Et en plus la clé n’est même pas accrochée à sa place habituelle au mur. Il se précipite alors dans la maison et hurle à sa femme : « Mais pourquoi le garage est-il fermé ? Et pourquoi la clé n’est-elle pas à sa place ! »
Sa femme s’apprête à lui expliquer pourquoi le garage est fermé, mais il claque la porte derrière lui et se précipite dans son bureau. « La paix est possible. » C’est beau de donner une conférence sur le thème « La paix est possible ». Mais c’est une autre chose de la mettre en pratique.