Nous sommes parfois troublés par des doutes personnels que nous n’osons pas avouer. Nous sommes souvent assaillis par l’incrédulité de beaucoup de nos contemporains, et même de
personnes proches dans notre propre famille. Où pourrons-nous donc trouver la source vive qui ranimera notre foi et nous permettra de croire tout simplement en Jésus-Christ ressuscité ?
L’Évangile d’aujourd’hui nous présente trois réactions tout-à-fait différentes.
La première est celle de Marie-Madeleine :
elle panique, elle est effrayée, elle ne comprend pas : la pierre a été déplacée, le tombeau est vide, on a enlevé le corps de Jésus. Nous sommes parfois confrontés à ce sentiment de désarroi. L’Église est souillée par tant de scandales, les philosophes et les psychologues nous expliquent si souvent à la télévision que c’est une erreur d’être croyants, et même certains prêtres et certains théologiens disent des choses qui nous bousculent et sapent notre foi en Jésus-Christ. Alors Marie-Madeleine est toute perdue. Elle ne sait plus où est Jésus, ce qu’il faut faire, ce qu’il faut croire. Mais elle a une bonne réaction : elle court chez les apôtres. Elle ne reste pas seule avec cette grosse frayeur. Elle se tourne vers l’Église. Ce n’est pas toujours nécessaire de courir chez le curé dès qu’on a un problème de foi. C’est mieux de se retrouver entre croyants le dimanche matin et de prier ensemble. Personne n’a de solutions toutes faites, mais tout le monde a le Saint-Esprit dans son coeur. Nous l’avons reçu au baptême et ensemble nous pouvons nous tourner vers Dieu pour mieux le recevoir.