On dirait qu’il avait oublié qu’en amour il faut être capable de donner. Relisez l’Evangile : tous les commandements qu’il récite sont des interdictions : ne pas commettre de meurtre, d’adultère, de vol, etc. Ne rien faire, voilà finalement son idéal de vie, sa conception de la religion. Il n’a pas fait de mal, parce qu’il n’a rien fait, même pas le bien. Il a passé sa vie comme certains enfants bien sages et bien polis qui ne bougent pas de leur chaise. Ils sourient, ils attendent qu’on les serve.
Mais pour recevoir de l’amour, il faut être capables de se lever, de quitter le fauteuil de son confort, d’éteindre l’écran de son téléphone, d’aller vers l’autre qui est dans le besoin. C’est ce que Marie a fait aussitôt après avoir appris qu’elle serait la mère de Jésus. Elle n’est pas restée à la maison pour bien se préparer. Elle est allée chez sa cousine pour pouvoir l’aider. Il y a tant d’hommes et de femmes qui auraient le droit de recevoir de l’aide, mais qui se lèvent et qui vont aider les autres.
Admirons donc toutes ces Mère Teresa et Sœur Emmanuelle, tous ces abbé Pierre et Père Damien qui aujourd’hui encore soulagent la misère des autres. Ils nous soutiennent par leur prière, ils nous éclairent par leur exemple, ils nous portent vers le Christ et vers le ciel. Ils nous apprennent à aimer comme Jésus l’a fait, en quittant tout par amour pour les autres.