Tout d'abord, Jean reconnaît aussitôt la divinité du Fils de Dieu. Il refuse aussitôt de baptiser Jésus. Il lui demande bien au contraire d'être baptisé par lui. Il y a ensuite la voix qui vient du ciel et qui éclate comme le tonnerre : « celui-ci est mon fils bien-aimé ». La scène du baptême qui est une démarche d'humilité devient une scène d'affirmation glorieuse de la divinité de Jésus-Christ. Mais le personnage qui peut nous servir d'exemple aujourd'hui, c'est Jean-Baptiste. Tout d'abord parce qu'il est a été capable de reconnaître en Jésus l'envoyé du Seigneur. Jean-Baptiste connaît bien Jésus. C'est son cousin, un cousin éloigné, mais un cousin quand même. Leurs mères se connaissaient. Maire est même allée aider Elisabeth pendant sa grossesse. Et c'est là le grand défi qui nous est lancé au début de cette année : être capable d'être surpris par notre conjoint avec lequel nous vivons depuis si longtemps, se laisser surprendre par notre frère ou notre s½ur que nous croyons bien connaître, alors que nous l'avons enterré sous une étiquette que nous ne voulons pas remettre en question. Oui, c'est là le grand défi de cette année : laisser Dieu nous parler à travers les hommes et les femmes que nous rencontrons tous les jours, laisser Dieu vivre dans notre vie pour que nous puissions nous ouvrir à son amour et à sa tendresse.