Voilà un évangile qui paraît mal adapté à cette période de l’année. Ce sont les vacances, les grandes vacances, période propice à un certain relâchement dans les activités. Ce n’est pas le moment de courir, mais bien celui de profiter de la vie, de ne pas se faire de soucis et de paresser. Et voilà que Jésus nous met en garde contre un certain assoupissement !
Il est vrai que, pour la mère de famille, vacances ou pas vacances, il faut toujours faire la cuisine et le ménage. Cela ne va pas se faire tout seul. Il est vrai aussi qu’un certain relâchement peut être néfaste pour la vie de couple et la vie de famille.
Il faut toujours être attentif aux autres.
Les vacances ne doivent pas devenir un prétexte pour négliger ses proches, leur imposer sa bonne ou sa mauvaise humeur, ou encore rester vautré dans un fauteuil en attendant d’être servi.
Marie nous donne un bel exemple de cette attention portée aux autres.
C’est elle qui, pendant les noces de Cana, remarqua qu’il n’y avait plus de vin. Elle aurait pu dire que cela ne la concernait puisqu’elle était invitée. Elle ne devait pas se mêler des affaires des autres. Et pourtant elle trouva la solution qui lui était adaptée, non pas courir au magasin pour aller en acheter, ni aller chez le maître de maison pour se plaindre. Non, elle en a tout simplement parlé à son fils. Pourquoi ? Parce qu’elle était convaincue que lui pourrait trouver une solution. Et ce fut le miracle.