L’évangile d’aujourd’hui est apocalyptique.
Il évoque des scènes de guerre et de destruction. Les gens sont pris de panique et se demandent si c’est la fin du monde. C’est un peu comme aujourd’hui. La guerre ravage une partie de l’Europe et de la Palestine. Des drones menacent nos aéroports et nos hommes politiques nous avertissent qu’il faut se préparer à la guerre. Les forces du mal se dressent à nouveau dans un monde qu’on croyait paisible. Jésus nous prévient : personne ne sera épargné, pas même le Temple de Jérusalem, qui sera rasé peu après sa mort.
Et pourtant, tout sereinement, il nous dit que ce sera à ce moment-là qu’il faudra rendre témoignage.
Témoignage de quoi ? De l’amour de Dieu alors que la folie de certains dictateurs conduise le monde vers sa destruction. Jésus a cru en Judas. C’est pour cela qu’il l’avait appelé à le suivre, mais Judas a eu peur. Il a trahi Jésus et il s’est pendu. « Jamais, s’est-il dit, jamais personne ne me pardonnera ce que j’ai fait. J’ai trahi la plus belle chose du monde, l’amitié. » Judas a trahi, il s’est pendu. Pierre aussi a trahi, mais il a pleuré et surtout il a mangé avec Jésus.