Nous sommes parfois tristes et découragés parce que nous nous sentons seuls et isolés. Et portant il y a partout dans le monde, hier comme aujourd’hui, tant d’hommes et de femmes qui donnent de leur temps et de leur cœur à tous ceux qui sont autour d’eux dans le besoin. C’est à nous d’ouvrir les yeux et les oreilles de notre cœur à tout cet élan d’amour et de fraternité qui traverse le monde. Et cela, malgré les guerres provoquées par l’orgueil et l’égoïsme de certains chefs d’Etat.
C’est à nous aujourd’hui de résister à la vague de découragement qui peut emporter tant d’hommes et de femmes aujourd’hui devant toutes les difficultés qu’ils doivent affronter. Si nous pouvons y résister, c’est parce que nous savons qu’il y a deux mille ans, un homme est mort sur la croix, non pas par accident, mais par amour. Et nous le savons : cet homme, qui est Dieu, a tout quitté dans le ciel pour nous donner tout sur la terre. Et nous le croyons : cet homme est ressuscité et vivant au milieu de nous. Et quand nous recevons son corps dans la sainte eucharistie, nous participons à sa force de vie et d’enthousiasme qui nous permet d’aller vers les autres, de les aider et de leur rendre service, comme Jésus l’a fait le soir du Jeudi Saint.