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Saint-Sacrement

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: Saint-Sacrement

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

C’est la fête au pays de Liège. Depuis jeudi et jusque dimanche, à l’invitation de l’évêque, Mgr Delville, le diocèse célèbre l’institution de la fête du Saint-Sacrement, la Fête-Dieu. C’était au treizième siècle, en 1248, qu’une religieuse augustinienne, sainte Julienne du Mont-Cormillon, a réussi à faire accepter le culte du Saint-Sacrement. On était en pleine révolution intellectuelle. C’était l’époque de la création des villes et des premières écoles de théologie. C’est alors que certains intellectuels, comme Bérenger, ont rejeté pour des raisons philosophiques la présence réelle dans le Saint-Sacrement. Et sainte Julienne du Mont-Cormillon a fait partie de ces personnes courageuses et inspirées qui ont voulu rétablir la vérité.

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Sainte Trinité

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: Sainte Trinité

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

La Trinité ! Qui peut expliquer le mystère de la Sainte Trinité, un seul Dieu en trois personnes ? Qui même aurait l’idée de prier la Sainte Trinité ? Cela paraît être un mystère totalement étranger à notre vie Quelle importance, quelle influence la Trinité peut-elle avoir dans ma vie ? En quoi cale peut-il me rendre heureux ou plus heureux de savoir qu’il y a un seul Dieu en trois personnes ? Quand on pense à Dieu, on pense à Jésus-Christ, spontanément. C’est lui qu’on prie directement. C’est ce qu’il y a de plus facile parce qu’il sait ce que c’est que d’être un homme. Il a partagé notre vie, nos joies et surtout nos souffrances. D’ailleurs, c’est ce que nous avons célébré pendant ces dernières semaines, la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Ça, c’est clair. On peut le comprendre, on peut l’imaginer. Mais un Dieu en trois personnes, c’est beaucoup plus compliqué. D’ailleurs, quand on parle de Dieu le Père, ce n’est pas simple non plus, parce que nous avons tous une image différente du père, suite à notre expérience personnelle. Certes, j’ai entendu dire que les filles ont toutes une image très positive de leur père parce que, pour elles, le papa, c’est le plus bel homme du monde. Mais, pour nous, les hommes, un papa, ce n’est pas toujours un cadeau. Alors, de là à prier Dieu le Père avec amour et tendresse, il y a un pas énorme à franchir. Et voilà qu’on nous ajoute le Saint-Esprit, qui est encore plus difficile à imaginer. Je ne sais pas ce qu’on vous a dit dimanche dernier pour la fête de la Pentecôte, mais, moi, je suis plein d’admiration pour les prêtres qui arrivent à parler du Saint-Esprit de façon simple et compréhensible. Et tout cela forme la Sainte-Trinité. Je me demande qui a bien pu inventer tout cela.

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7ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 7ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Si, tout à l’heure, lors de la prière du Notre Père, juste après avoir dit : « que ton règne vienne », je concluais « car c’est à toi qu’appartienne le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles. Amen ». Vous vous diriez sans doute : « mais qu’est-ce qu’il lui prend ? A-t-il un bus à prendre ? Est-il en train de censurer cette merveilleuse prière ? Il vient en tout cas de nous en priver d’une grande partie ». Et je comprendrais votre désarroi. J’ai vécu cette même expérience en préparant l’homélie de ce jour. En lisant l’évangile tel qu’il était proposé dans le lectionnaire, je me suis rendu compte que les liturgistes romains avaient eux aussi abréger la grande prière du Christ telle qu’elle nous est proposée dans l’évangile de Jean. C’est pourquoi, je me suis permis la liberté de vous la lire entièrement. Personne ne peut être privé d’un si beau texte.

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4ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 4ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

La liturgie peut avoir des expressions très poétiques, mais elle ne sont pas toujours très flatteuses. Voilà qu’aujourd’hui la liturgie nous compare à des brebis, ces bêtes soumises et bêlantes. Franchement, je ne trouve pas cette comparaison particulièrement flatteuse, ni même agréable. Vous et moi, nous avons d’autres ambitions que celle d’être des moutons soumis à un berger, quel qu’il soit. Les images liées à celle du mouton sont tout, sauf flatteuses. Vous connaissez l’histoire des moutons de Panurge. C’est Rabelais, cet auteur truculent du seizième siècle qui raconte cette histoire. C’est un certain Panurge, qui, furieux contre son voisin, s’empare d’un des moutons du troupeau de son ennemi. Il le jette du haut de la falaise, mais voilà que les moutons de Panurge se précipitent eux aussi du haut de la falaise, et ils entraînent avec eux le malheureux Panurge lui aussi. Et l’histoire, la vraie histoire, celle qui s’écrit avec un grand H, nous a montré que parfois des peuples entiers suivent un chef, un Duce, un Führer, et finalement se précipitent, eux et leurs voisins, vers une catastrophe abominable.

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