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6ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 6ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Henne

C’est la descente aux enfers. Jésus va rejoindre les hommes au plus profond de leur misère. Il avait tout d’abord guéri la belle-mère de Pierre. Cela restait dans le cadre familial. Il a ensuite guéri des hommes et des femmes possédés par des esprits mauvais. Cela restait des maladies tristes et affligeantes, mais pas dégradantes. Aujourd’hui, c’est un lépreux que Jésus guérit. On a du mal à imaginer toute la répulsion que peut provoquer la vue d’un lépreux. Ce sont des membres amputés par la maladie : des mains sans doigt, des pieds sans orteil. Ce sont surtout des visges totalement défigurés, le masque de la mort sur des êtres vivants. Partout sur la terre, à toutes les époques, il y a eu un mouvement universel de répulsion à l’égard des lépreux ; tous, toujours, partout, ils ont été mis à l’écart. Certains noms de lieu rappellent les endroit soù les lépreux étaient parqués jusqu’à la mort : ce sont les ladreries ou encore les maladreries.

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6ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 6ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

Vous avez probablement déjà entendu parler des générations X, Y, et Z ! Après la génération du « baby boom », qui va de l’après guerre jusqu’aux années 60, les sociologues ont parlé de la « génération X ». Ce serait une génération active, réactive, revendicative… Il y a eu ensuite la « génération Y ». « Y » comme le fil de leurs écouteurs… C’est la génération qui a assisté dans les années 80 au développement d’internet. Et puis on parle maintenant d’une nouvelle génération, la Z : celle qui a toujours baigné dans un monde hyperconnecté. On dit qu’elle est peu revendicative… et les sociologues la rapprochent de la génération d’avant la seconde guerre, la génération dite « silencieuse » ! Comme s’il y avait des cycles générationnels ! Tout cela est bien entendu réducteur, presque amusant, mais ce qui est intéressant, c’est de voir que deux points reviennent de manière cyclique à des degrés divers dans ces analyses sociologiques:le rapport au « silence » et à « l’action »…

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4ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 4ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

Cette scène du premier chapitre de l’évangile de Marc est, comme dans une bonne pièce de théâtre, une merveilleuse scène d’exposition! C’est-à-dire une séquence qui au tout début de l’histoire fournit une clé de compréhension à l’entièreté du récit. Cette clé, c’est celle de l’autorité. L’Evangile de Marc est en effet traversé par cette question de l’autorité.

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4ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 4ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Henne

« Je suis le bon pasteur, c’est-à-dire le vrai berger » : l’Evangile de Jean a ceci de caractéristique qu’il est le seul à présenter Jésus en train de dire : « je suis ». Il le fait à plusieurs reprises : je suis le pain de vie, je suis la lumière du monde, je suis la résurrection et la vie. Tous ces titres nous rappellent combien Jésus dépasse notre entendement. Dieu est plus grand que notre cœur et que notre intelligence. Tout ce que nous pouvons savoir de Dieu, ce n’est qu’un petit aspect de cette immense et insondable personnalité qu’est le Christ, qu’est Dieu. Voilà pourquoi il y a dans l’Eglise tant de mouvements et tant de tendances différentes. Il y a les conservateurs et les progressistes. Il y a les charismatiques et les fonctionnaires du culte. Toutes ces images de Dieu, toutes ces sensibilités dans la foi et dans l’engagement chrétien sont autant de cordes dans un piano, autant de fleurs différentes dans un bouquet. Tous ces différents titres donnés à Jésus sont autant de cris de joie et d’émerveillement devant la splendeur du Bien-aimé. Tout cela nous invite à la modestie et à la reconnaissance. Non ! Je ne suis pas plus malin qu’un autre. Je n’ai qu’une petite perception de l’immense et insondable mystère qu’est l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous.

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