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27ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 27ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Dans le dictionnaire d'éthique et de philosophie morale, cette qualité est décrite par Gambetta comme un certain niveau de probabilité subjective grâce auquel un agent estime qu'un autre agent va accomplir une action particulière et dans un contexte où elle influe sur sa propre action. Une telle définition étant trop compliquée pour mon pauvre petit esprit, j'ai plutôt préféré celle proposée par Le Petit Robert qui la définit comme une espérance ferme ou encore comme l'assurance de celui qui se fie à quelqu'un ou à quelque chose. Il s'agit bien évidemment de la confiance.

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26ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 26ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Un jour, un jeune novice arrive au monastère. La tâche qui lui est assignée est d'aider les autres moines à recopier les anciens canons et règles de l'église. Très vite, il remarque que ces moines effectuent leur travail à partir de copies et non des manuscrits originaux. Etonné de cela, il va voir le père abbé, lui faisant remarquer que si quelqu'un a fait une petite erreur dans la première copie, elle va se propager dans toutes les copies ultérieures. Le père abbé lui répond : "Cela fait des siècles que nous procédons ainsi, que nous copions à partir de la copie précédente, mais ta remarque est pertinente, mon fils et j'irai donc rechercher les originaux."

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23ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 23ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Dans son livre intitulé " Apprivoiser son ombre ", Jean Monbourquette, prêtre et thérapeute canadien qui viendra donner une conférence à Froidmont dans le cadre des Forums proposés par l'équipe pastorale le mercredi 29 novembre de cette année, raconte l'histoire suivante : il était une fois un homme qui portait sept masques différents, un pour chaque jour de la semaine. Quand il se levait le matin, il se couvrait immédiatement le visage avec un de ses masques. Ensuite, il s'habillait et sortait pour aller travailler. Il vivait ainsi, sans jamais se laisser voir son vrai visage. Or, une nuit, pendant son sommeil, un voleur lui déroba ses sept masques. A son réveil, dès qu'il se rendit compte du vol, il se mit à crier à tue-tête : " au voleur ! au voleur ! " Puis il se mit à parcourir toutes les rues de la ville à la recherche de ses masques. Les gens le voyaient gesticuler, jurer et menacer la terre entière des plus grands malheurs s'il n'arrivait pas à retrouver ses masques. Il passa la journée entière à chercher le voleur mais en vain. Désespéré et inconsolable, il s'effondra, pleurant, comme un enfant. Les gens essayaient de le réconforter, mais rien ne pouvait le consoler. Une femme qui passait par là s'arrêta et lui demanda : qu'avez-vous l'ami ? Pourquoi pleurez-vous ainsi ? Il leva la tête et répondit d'une voix étouffée : on m'a volé mes masques, et le visage ainsi découvert, je me sens trop vulnérable. Consolez-vous, lui dit-elle, regardez-moi, j'ai toujours montré mon visage depuis que je suis née. Il la regarda longuement et vit qu'elle était très belle. La femme se pencha, lui sourit et essuya ses larmes. Pour la première fois de sa vie, l'homme ressentit, sur son visage, la douceur d'une caresse.

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22ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 22ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Un dictateur d'un pays venant de prendre son indépendance, voulait montrer son autonomie vis-à-vis de l'ancienne colonie. Il décida d'effacer dans la mesure de ses possibilités toutes les traces rappelant l'ancien pouvoir colonial. Pour ce faire, en matière de roulage, il voulut changer la conduite des automobilistes qui avaient appris à conduire à droite. Il décréta alors que l'année suivante, à partir du 1er janvier, tous les véhicules rouleraient dorénavant à gauche. Mais comme il souhaitait qu'un tel changement se fasse plutôt en douceur, il proposa à son peuple de le faire en deux étapes. Pendant une période de trois mois, d'abord les camions rouleront à gauche et si cela fonctionne convenablement, les voitures le feront après. Vous imaginez le chaos sur les routes d'un tel pays qui sans doute n'existe que dans la tête de celui qui a inventé cette blague. Pour vivre une certaine sécurité, nous avons donc besoin d'un code de la route connu par tout un chacun.

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