image

Baptême du Seigneur

Temps liturgique: Temps de Noël

Jour liturgique: Baptême du Seigneur

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

C'est fou ce que le temps passe vite. Même parfois trop vite. Dire que la semaine passée, nous étions toujours à la crèche nous joignant aux mages venus rencontrer Dieu nouveau-né. Et voilà qu'en quelques jours, nous avons traversé le temps, environ trente ans. Le temps nécessaire pour passer de l'Epiphanie au Baptême de Jésus.

Lire
image

Sainte Famille

Temps liturgique: Temps de Noël

Jour liturgique: Sainte Famille

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Jean-Baptiste Dianda

Aujourd'hui, Il n'est pas aisé de prêcher sur la famille, et encore moins sur la sainte famille. L'usage qu'on fait parfois de cette fête, la signification qu'on veut lui conférer : « donner en exemple la famille de Bethléem et de Nazareth, comme modèle de toute famille chrétienne. » C'est un peu dérisoire ! De plus, la famille est tellement éclatée que sa configuration actuelle est de plus en plus éloignée de ce qu'elle fut du temps de jésus ! Aujourd'hui, il y a plusieurs modèles de famille(valables les uns aussi bien que les autres).

Lire
image

Noël

Temps liturgique: Temps de Noël

Jour liturgique: Noël

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Dans notre culture, la fierté est souvent associée à l'arrogance, à la vanité. Pourtant, je crois qu'il y a de nombreuses fiertés qui ont leur raison d'être. Prenons par exemple : la fierté des parents lorsque leurs enfants réussissent à l'école ou s'épanouissent dans la vie, la fierté de l'artiste face à sa dernière oeuvre, la fierté du cuisinier lorsque son plat est un succès tant pour les yeux que pour le palais, la fierté de tout être humain lorsqu'il atteint un de ses objectifs. S'il en est ainsi, redonnons à la fierté toute ses lettres de noblesse lorsqu'elle est vécue non pas par rapport à nous mais plutôt vis-à-vis de ce que nous avons réalisé. Pourquoi, tout simplement, parce qu'en cette nuit de Noël, nous célébrons une autre fierté : la fierté divine. Oui, Dieu est fier et il peut l'être. Il est fier car il réalise son plus vieux rêve, un rêve complètement fou : celui de devenir l'un des nôtres. Même si parfois il peut regretter certains de nos actes, il aime toutefois ce que nous sommes devenus. En effet, il y a un peu plus de quinze milliards d'années, alors que Dieu venait d'initier la vie en créant notre monde, il s'est mis à rêver parce que Dieu avait compris qu'il n'est pas possible de vivre même éternellement sans avoir de rêves. Tout était là, à sa disposition. Il lui suffisait de trouver le bon moment c'est-à-dire l'époque où les êtres humains seraient capables d'entendre et de comprendre ce que Dieu avait rêvé pour chacune et chacun de nous. Et Dieu s'est fait patient, très patient. Il a attendu plus ou moins quatorze milliards neuf cent nonante neuf millions, neuf cent nonante huit mille années pour devenir l'un des nôtres. Dieu a donc pris son temps mais il est vrai que pour lui le temps est sans doute moins long puisqu'il n'est qu'un instant dans le temps de l'éternité.

Lire
image

3ème dimanche de l'Avent

Temps liturgique: Avent

Jour liturgique: 3ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Dans la vie religieuse, il y a quelque chose qui souvent me fait sourire. Ce sont les prénoms qui ont été donnés à certains d'entre nous. Je pense par exemple à ces soeurs qui s'appellent soeur Jean-Albert, soeur René, soeur André-Thomas, soeur Jean-Baptiste. Ce ne sont pas des prénoms qui féminisent la profession. Mais les hommes ne faisaient pas beaucoup mieux à l'époque.

Lire