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Vigile de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: Vigile de Pâques

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Jean-Baptiste Dianda

" Voici la nuit, l'immense nuit où tout culmine ", et où nous célébrons la Pâques du Christ ; l'espérance plus forte que le désespoir, la vie plus forte que la mort. "

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4ème dimanche du Carême

Temps liturgique: Carême

Jour liturgique: 4ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Il y a quelques semaines je recevais dans ma boîte électronique, le courrier suivant, je me permets de vous en lire quelques extraits. Il est un peu macho et en disant cela, c'est évidemment un euphémisme. Mesdames, si vous voulez quelque chose, il suffit de le demander. Mettons les choses au point : nous, les hommes, nous sommes simples. Nous ne comprenons pas les demandes indirectes subtiles. Les demandes indirectes directes ne fonctionnent pas non plus. Les demandes indirectes évidentes encore moins. Dites les choses comme elles sont. Si vous posez une question à laquelle vous n'attendez pas de réponse, ne soyez pas surprises d'entendre une réponse que vous ne vouliez pas entendre. Nous sommes simples. Si nous vous demandons de nous passer le pain, nous ne voulons dire que cela. Nous ne sommes pas en train de vous reprocher qu'il ne soit pas sur la table. Il n'y a pas de sous-entendus ni de reproches, nous sommes vraiment simples. Et si vous avez un problème, ne venez nous voir que si vous espérez de l'aide pour le résoudre. Ne nous demandez pas de vous plaindre comme si nous étions une de vos copines. Nous sommes simples. D'ailleurs, tous les hommes ne voient que 16 couleurs. Pour nous, la prune est un fruit, pas une couleur. Qu'est-ce que c'est que cette couleur fuschia ? Et pire, comment s'écrit cette chose ? Enfin, la règle de base, avant toute hésitation à notre égard : allez au plus simple puisque nous le sommes. Le mail se concluait en une invitation à le répandre pour que les femmes comprennent mieux les hommes et pour que les hommes ne se sentent plus seuls dans leur simplicité.

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4ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 4ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

A quelques kilomètres d'ici, en pleine campagne, se trouve une délicieuse chocolaterie artisanale et qui n'a rien à voir avec le chocolatier dont je vous ai déjà entrenu. J'aimerais personnellement pouvoir y passer de temps en temps mais mes finances ne me le permettent pas. Alors je me mets à rêver d'une de leurs pralines : ma préférée. Lorsque vous la croquez vous vous émerveillez de cette mousse au chocolat tendrement posée sur une fine tranche de massepain et surplombée d'une petite noisette, le tout enrobé de chocolat fondant. Je répète : une mousse au chocolat tendrement posée sur une fine tranche de massepain et surplombée d'une petite noisette, le tout enrobé de chocolat fondant. Le bonheur ! Le vrai bonheur. Une béatitude vécue ici et maintenant.

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3ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 3ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Il y a dans cette assemblée, plusieurs personnes qui m'ont avoué que lorsqu'elles étaient adolescentes elles priaient beaucoup. Oh, non pas pour réussir tel ou tel examen mais surtout pour ne pas recevoir l'appel de Dieu. J'en connais même une qui au pensionnat se cachait sous ses couvertures pour être certaine de ne pas entendre cette voix qui l'invitait à rejoindre la Congrégation des Soeurs de " Je ne sais plus quoi ". L'appel de Dieu est une expression, voire une expérience qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, alors que certains, dont je fais partie, reconnaissent n'avoir reçu aucun mail ou téléphone de Jésus. Par rapport à cette question de l'appel ou plutôt du choix de vivre sa vie pour la réaliser, il y a une expérience commune que partagent de nombreux frères dominicains. Pas tous. Cette réalité vécue concerne l'annonce de notre choix de vie à nos parents. Dans un premier temps, c'est un choc pour tous les deux mais la mère semble souvent s'en remettre plus facilement. Il n'en va pas de même pour beaucoup de nos pères. Cela prend un peu plus de temps. Qu'ils puissent se réconforter en méditant l'évangile de ce jour. Si nous quittons le nid familial pour entrer dans une autre famille, notre Ordre, nous ne le laissons pas tout tomber en un instant comme les disciples de Jésus. Car comme l'écrit Luc, " aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent ".

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