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8ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 8ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Le Déli-Choc. Le Déli-choc, anciennement appelé le Bi-choc est un biscuit recouvert d'une plaquette de chocolat. Une étude, des plus scientifiques puisqu'elle a été réalisée par moi (par l'équipe qui a préparé cette célébration) a montré qu'il y avait une certaine façon de manger un Déli-choc. Ce dernier ne se croque pas, on mange d'abord le chocolat qui dépasse. Pour ce qui est du choco-prince, biscuit fourré cette fois au chocolat, certains vont d'abord manger la partie supérieure du biscuit, racler le chocolat et terminer par la partie inférieure. Le petit beurre quant à lui se mange pour beaucoup en commençant par les quatre coins. Et enfin pour ce qui est de la barre de chocolat Côte d'Or, il y a deux traditions qui se côtoient : il y a celles et ceux qui commencent par la petite image de l'éléphant et puis il y a les autres qui terminent par cette dernière.

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7ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 7ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Imaginez-vous un instant vous trouvant dans la salle de consultation de votre médecin traitant. Vous ne vous sentez pas bien depuis plusieurs jours et vous décidez finalement d'aller le voir. Vous lui expliquez ce que vous ressentez et plutôt que de vous ausculter, de prendre votre dossier, il vous dit tout simplement : « mon enfant, tes péchés sont pardonnés ». Moi en tout cas, à votre place, je réagirais sans doute comme les scribes de l'évangile et me poserait la même question : « pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème » et j'ajouterais également : « c'est quoi ton problème, pour qui te prends-tu ? Je suis venu chez toi pour que tu t'occupes de mon corps pas de mon âme. Ca ce n'est pas ton problème, mêles-toi de ce qui te regardes ».

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6ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 6ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Alexandra, petite africaine de dix ans, chante actuellement en Suisse dans une comédie musicale intitulée « Exils » : la chanson suivante. Afin de vous épargnez le son de ma voix, je préfère ce matin (soir) vous lire ces paroles : « Moi, quand je suis née, j'étais noire. Quand je suis malade, je suis noire. Quand j'ai froid, je suis noire. Tandis que toi, quand tu es né, tu étais rose. Quand tu vas au soleil, tu es rouge. Quand tu as froid, tu es bleu. Quand tu as peur, tu es vert. Quand tu es malade, tu es jaune. Dis, c'est qui, l'homme de couleur. » En quelques mots d'enfant, voilà qu'elle nous remet un peu à notre place. Les gens de couleurs, pour ne prendre que cet exemple, sont pour certains, un peu les lépreux de notre société.

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5ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 5ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

La femme idéale. La belle-mère rêvée. Alors que très souvent dans de nombreux couples, la fameuse belle-mère pose problème, nous découvrons l'image de celle que toutes et tous nous aimerions avoir. Elle était peut-être un peu grippée, ou autre chose, en tout cas au lit. Et voilà qu'à peine guérie, au moment où la fièvre la quitte, elle se met à les servir. Ce soir, je ne souhaite pas m'arrêter trop longtemps sur la disponibilité et la serviabilité de la belle-mère de Pierre mais plutôt m'interroger sur le pourquoi de son attitude. Qu'est-ce qui fait qu'elle ne perd pas de temps ? Femme soumise, une vie dévouée au service des autres ? Non, je crois que la clé de ce que je considère un peu comme un mystère se trouve dans l'attitude du Christ, telle qu'elle nous est proposée au verset précédent. Et par là, il nous offre une belle leçon de vie. Si la belle-mère se met à servir, c'est peut-être sa manière à elle de remercier non pas tant d'avoir été guérie mais de la manière dont cela s'est fait. « Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever ». Devant la belle-mère de Pierre, Jésus se tait. Il n'y a ni mot, ni discours, ni parole. Juste un geste accompagnant un regard. Un geste simple. Un regard vrai, tout en tendresse. Rien d'autre. Une raison suffisante en tout cas pour que celle qui vient d'être guérie, ait envie de remercier le Christ.

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