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6ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 6ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Le texte d’aujourd’hui est bien connu. Il a donné la prière que nous récitons tous les dimanches à la fin de la messe, après le Notre Père. Il nous rappelle tout d’abord que la paix du Christ n’est pas n’importe quelle paix. Il y a à ce sujet un très beau rite que les dominicains célébraient avant le concile. Le prêtre, après avoir récité la prière, baisait le calice avant de souhaiter la paix du Christ à toute l’assemblée. Cela nous rappelle une chose importante : la paix, ce n’est pas quelque chose qu’on possède, c’est quelque chose qu’on reçoit. Nous sommes toujours agités par mille petits soucis. On ne peut pas rester cinq minutes devant le Saint-Sacrement sans penser aussitôt au repas du soir, au travail du lendemain ou aux soucis familiaux. Nous sommes sans cesse harcelés. Le danger, c’est de devenir comme une petite feuille arrachée de son arbre et qui virevolte à gauche et à droite suivant la direction du vent. Il n’y a plus de paix, plus de calme.

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5ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 5ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Il est intéressant de noter que Jésus attend que Juda soit sorti. C’est seulement après ce départ que Jésus donne son nouveau commandement : « aimez-vous les uns les autres. » Pourquoi Jésus a-t-il attendu ? Peut-être parce qu’il ne voulait pas le dire à Judas. Oui, mais pourquoi le lui cacher ? Jésus ne l’a pas caché, mais il ne le lui a pas dit parce que l’apôtre n’aurait rien compris. En effet, Jésus avait ajouté : « comme je vous ai aimés. » Et comment Jésus nous a-t-il aimés ? Jusqu’à la mort. Et même plus simplement, Jésus a accepté de renoncer à son confort personnel pour venir parmi nous. Et cela, Judas ne pouvait pas le comprendre, ni l’accepter. Oui, Judas a quitté sa maison pour suivre le Christ sur les chemins de Judée et de Galilée. Il l’a fait parce qu’il trouvait son intérêt. Jésus parlait bien. Il disait de belles choses et il était tellement sympathique. Mais il allait trop loin. En disant qu’il était fils de Dieu, il dérangeait tout le monde, et surtout le grand-prêtre et les pharisiens. En disant qu’il fallait manger son corps et boire son sang, il avait scandalisé tout le monde. Non, cela devenait trop dangereux pour Judas.

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5ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 5ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

Dans le très court extrait d’évangile que nous venons d’entendre, Jean semble se répéter et il y a deux mots qui reviennent d’ailleurs à plusieurs reprises… Le mot « amour » apparaît 4 fois. Il y a cependant un autre terme qui a davantage d’occurrences. Il s’agit du mot gloire ! Ce mot est utilisé 5 fois. Si, dans le langage courant, la gloire est spontanément associée à la célébrité, il en va autrement dans le vocabulaire biblique. Le mot gloire est fréquemment utilisé dans des sens très différents, presque ambivalents. Glorifier signifie littéralement « donner du poids ». Glorifier quelqu’un, c’est le révéler tel qu’il est, donner du poids à ce qu’il est ! C’est faire en sorte qu’il s’épanouisse, qu’il resplendisse. La gloire de quelqu’un rayonne lorsque de la valeur est donnée à ses paroles, de l’épaisseur à sa vie ! Aimer quelqu’un, c’est le glorifier…

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4ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 4ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Stéphane Braun

Voilà un court évangile qui nous est bien familier. Nous connaissons bien cette image du « Bon Pasteur », cette image bucolique de Jésus portant un agneau sur ses épaules. Les plus âgés d’entre nous ont encore connu ces images pieuses du « Bon Pasteur » glissées dans son missel en souvenir d’une première communion. « Le Bon Pasteur », c’est aussi le nom donné à pas mal d’institutions caritatives ou de congrégations religieuses.

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