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1er dimanche du Carême

Temps liturgique: Carême

Jour liturgique: 1er dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Une véritable bombe. Quand vous passez à côté d'elle, le monde s'arrête et les gens la regardent. Vu sa forme éblouissante, elle peut, je crois, facilement susciter une certaine jalousie. Il est vrai que, même à mes yeux, elle est juste comme il faut et surtout comme je les aime. Et puis avec cette rondeur légèrement câline, elle doit en rendre des gens heureux. Vous comprenez alors mieux pourquoi je vous parle d'une véritable bombe. Elle est là dans sa vitrine, entièrement recouverte de cacao amer qui tapisse une croûte de pur chocolat enfermant une délicieuse mousse au chocolat le tout sur une base chocolatée. Quelle tentation. Quelle joie pour les yeux. Quel plaisir pour le palais. Merci mon Dieu pour une telle création. Mais vais-je y succomber ou bien être capable de résister par l'exercice de ma simple volonté ?

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5ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 5ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Absence totale de culture ou bêtise humaine profonde ? Peut-être même les deux. Nous pouvons en tout cas nous le demander quand nous constatons qu'ils dénomment le fleuron de la gastronomie belge : des french fries. Comment les américains osent-ils nous retirer ce qui devraient s'appeler des Belgian fries et ils n'ont pas d'excuse puisqu'ils parlent bien des Belgian chocolates ou encore des Belgian wafels. Mon sang ne fait qu'un tour lorsque je les entends prononcer, avec leur voix nasillarde, ces mots de 'french fries'. Toutefois, je ne devrais m'énerver car il semblerait que french fries ne signifient nullement des frites françaises. L'expression viendrait d'un vieux verbe anglais « to french » qui signifierait couper en bâtonnets. Ce ne sont donc plus des frites françaises mais des bâtonnets fris en traduction correcte. Notre honneur et notre « belgitude » sont donc sauvés grâce à cette précision. Quoiqu'il en soit qu'elles soient nommées de la sorte ou non, on dira ce qu'on veut, sans sel, c'est vraiment pas bon. Et dans les aliments, c'est comme dans la vie, quand il en manque, cela se sent, cela se goûte. Du sel sur ses frites, il n'en faut pas beaucoup. Juste assez pour l'assaisonnement. A raison alors, Jésus nous dit : « vous êtes le sel de la terre ». Il n'a pas dit : « vous êtes les frites de la terre » car il sait que là c'est plutôt la quantité et non la qualité qui importe. Or l'important n'est pas le nombre mais la manière dont nous nous investissons.

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3ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 3ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Ils se réunissaient toujours au même endroit et à la même heure. Chaque semaine, ils prenaient ce temps ensemble pour discuter de l'évolution du monde. Etaient présents : le Dieu de la télévision, le Dieu de l'Internet, le Dieu de la téléphonie, le Dieu de l'ordinateur, le Dieu de la technologie. Leurs réunions étaient évidemment présidées par le Dieu de l'électricité. Deux dieux étaient cependant absents tellement ils étaient occupés par ailleurs : il s'agissait du Dieu de la course après le temps et du Dieu de la course effrénée après l'argent. Et voilà que ce jour-là, en pleine réunion, le Dieu de l'électricité eut une crise cardiaque. Personne ne parvint à le sauver. Il mourut sur place entraînant dans sa suite tous les autres dieux qui n'avaient d'existence que par lui sauf bien évidemment les deux dieux toujours absents qui aujourd'hui encore continuent de courir après leur propre divinité je pense. En un instant, dû à une rupture éternelle d'électricité, la terre avait perdu presque tous ses dieux. Les gens étaient consternés. Ils ne savaient plus à quel saint se vouer. Cela faisait tellement longtemps qu'ils étaient devenus les esclaves de ces différents dieux. Toutefois, après quelques jours, certains eurent le sentiment de recouvrer une certaine liberté n'étant plus tenus de lier leurs vies à de telles divinités.

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Epiphanie

Temps liturgique: Temps de Noël

Jour liturgique: Epiphanie

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Est-il encore besoin de les nommer : Gaspard, Balthasar et Melchior. Un africain, un européen, un asiatique. Un jeune, un d'âge moyen et un plus âgé. A trois, ils représentent tant de choses : l'annonce de la venue dans notre monde à toutes les cultures et pour tous les âges. Sans discrimination aucune. L'incarnation du Fils de Dieu n'est pas révélée à un petit nombre. Elle vaut pour toutes les nations, de tout temps et en tout lieu. Le tout résumé dans les trois personnages venus à la crèche. Chiffre d'ailleurs étonnant puisqu'il n'est même pas cité dans l'évangile où est seulement mentionnée l'expression « des mages venus d'Orient ». Ils étaient peut-être finalement plus nombreux. Nous n'en savons rien et cela n'a aucune importance. Alors permettez-moi de vous parler du quatrième mage. Celui dont l'évangile ne parle pas.

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