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22ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 22ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

« Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, prenne sa croix, et qu’il me suive. »

Pour bien des personnes, ce verset est scandaleux… et j’imagine que, comme moi, vous avez quelques difficultés avec la promotion de l’abnégation, du martyre ou de la dépréciation de soi. Mais si nous sommes ici, c’est qu’il y a au fond de vous un parti pris absolu. Nous osons croire que toute Parole d’Évangile est réellement une bonne nouvelle : toute page d’évangile nous est donnée pour notre croissance. Alors, si Jésus nous invite à nous « renier nous-mêmes et porter notre croix », c’est qu’il y a là une perspective de joie et de liberté.

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22ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 22ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

Pauvre Pierre ! Il s’est bien fait cassé aujourd’hui. Dimanche dernier, c’était lui qui, avec une spontanéité toute particulière, s’était exclamé : « tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Et Jésus l’avait félicité et lui avait donné le pouvoir des clefs, le pouvoir de lier et de délier. Et voilà qu’aujourd’hui le Christ le traite de Satan. Pourquoi ? Parce que Pierre n’a rien compris et qu’il a tout détruit. Quand Jésus a évoqué sa mort prochaine, Pierre a réagi violemment : « Non ! Jamais cela ne se fera. Je serai là pour te défendre et te sauver. »

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21ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 21ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

Je voudrais aujourd’hui m’attacher à la figure de saint Pierre. Il est au centre de l’évangile d’aujourd’hui et il mérite quelques secondes d’attention. Je vous voudrais retenir trois événements de sa vie.

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Assomption

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: Assomption

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

Je vous invite à méditer le mystère de l’Assomption sous un angle spécial. La question que je me pose aujourd’hui est de savoir en quoi l’exaltation de la Vierge Marie peut être pour nous aujourd’hui une aide et un exemple pour notre vie de tous les jours. Et pour cela je voudrais prendre une période difficile de sa vie. C’est après l’Ascension : le Christ est monté au ciel et les apôtres ont le sentiment d’être abandonnés. Ils ont surtout un sentiment de culpabilité : ils avaient abandonne Jésus lors de son arrestation. Ils n’osent pas trop se regarder les uns les autres droit dans les yeux parce qu’ils sont honteux de ce ce qu’ils ont fait. Et c’est sans doute pour cela que le Christ ressuscité leur dit au début de chaque apparition : « la paix soit avec vous ». C’est bien entendu la salutation habituelle chez les sémites : shalom en hébreu, salem aleikoum en arabe. Mais, sans doute, Jésus voulait quelque chose de plus. Il ajoute d’ailleurs : « n’ayez pas peur » parce que je ne viens pas me venger, je ne viens pas venu vous punir. Et il y a une seule personne qui peut regarder Jésus ressuscité droit dans les yeux parce qu’elle n’a rien à se reprocher : c’est Marie parce qu’elle est restée jusqu’au bout avec son fils crucifié. Jean était là aussi. Mais ce n’est pas autour de Jean que les apôtres se réunissent. C’est autour de Marie. Pourquoi ? Pare qu’elle leu a déjà pardonné.

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