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29ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 29ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

Voilà la question piège : faut-il payer l’impôt à l’empereur romain ? Il ne s’agit pas de savoir si on accomplit son devoir de citoyen, mais il s’agit de savoir si on se soumet à l’autorité brutale et barbare d’un occupant impie et voleur. Le peuple saint, le peuple élu est pillé par l’occupant, car - -ou- le sait, et notre pays l’a vécu – quand une nation étrangère occupe un territoire, c’est aussitôt pour l’obliger à supporter l’effort de guerre et enrichir les occupants. Mais la situation est plus grave encore pour les Juifs de l’époque. Les Romains sont des païens. Rien que par leur présence ils souillent le sol sacré de la Terre Promise. Il ne faut pas oublier que quelques générations plus tôt c’était la révolte des Macchabées et que quelques années plus tard ce sera la première Guerre juive qui durera deux ans et aboutira à la destruction du Temple de Jérusalem. La question de l’impôt n’est pas une question d’honnêteté, mais une question de fierté nationale. Et la poser à Jésus, c’est le placer devant un dilemme : ou bien dire oui, et ce sera pour les pharisiens l’occasion d’accuser Jésus d’encourager la collaboration, non seulement reconnaître l’occupation injuste de la Terre Saine par l’ennemi, des païens, mais aussi encourager les Juifs à soutenir financièrement cette occupation impie, cette destruction de la sainteté nationale ; au contraire, dire non serait aussitôt considéré comme un appel à l’insurrection, à la désobéissance civile. Et ce serait alors avec un immense plaisir que les pharisiens iraient dénoncer ce Jésus aux autorités romaines. Et ce serait avec la satisfaction du devoir accompli que ces pharisiens iraient ainsi détruire un homme pour le bien de l’Etat, de l’Eglise et de la foi.

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29ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 29ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Cette phrase de l’évangile, devenue au fil dans siècles un dicton de la langue française, ne peut être comprise aujourd’hui que si nous y ajoutons une troisième partie « pour donner à l’humain ce qui est à l’humain ». Mais reprenons d’abord la thématique originelle.

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28ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 28ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’Oulipo [Ouvroir de littérature potentielle], une tendance en littérature née il y a une cinquantaine d’années environ. Les écrivains de ce courant avaient pour principe d’ajouter des contraintes à l’écriture, dans le but de faire jaillir plus de créativité. L’idée consiste donc à établir une règle de départ, qui complique l’écriture, puis d’écrire avec cette contrainte.

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28ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 28ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Henne

Jésus n’a décidément pas la manière de se faire des amis. Voilà qu’il nous annonce qu’il nous rejettera comme le roi a rejeté les invités de la noce et qu’il va inviter tous les gens qui traînent dans la rue, les drogués, les prostituées, les bons comme les mauvais. Ce n’est vraiment pas comme cela qu’il va nous encourager à le suivre. Mais il est vrai qu’il veut nous réveiller, nous faire sortir de notre torpeur, de nos petites habitudes. On finit par vivre avec Jésus comme avec n’importe qui. Dieu fait partie de la liste de nos amis, sans rien de plus, alors que Jésus devrait être au centre actif de notre existence. Cela me rappelle cette petite histoire de couvent.

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