Quinzième dimanche ordinaire

Temps liturgique:  Temps ordinaire

Jour liturgique:  15ème dimanche

Année liturgique:  Année B

Conflit à Béthel. Le prêtre en charge du sanctuaire de ce gros bourg s’en prend à Amos. Ce-lui-ci est un étranger : il vient du pays de Juda. Or, à l’époque, Juda constitue, au sud du pays de Canaan, un État à part entière, distinct du royaume d’Israël qui occupe le centre et le nord. Et Béthel est un important centre religieux de ce royaume. Pour quelle raison le prêtre ex-pulse-t-il donc Amos ? Mystère et boule de gomme !

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Quatorzième dimanche ordinaire

Temps liturgique:  Temps ordinaire

Jour liturgique:  14ème dimanche

Année liturgique:  Année B

La Bible tout entière exprime une conviction forte : Dieu parle aux humains, il s’adresse à eux en vue d’engager un dialogue, de créer la rencontre. Pour se faire entendre, il emprunte ordi-nairement la bouche d’êtres humains, comme celle des prophètes ou de Jésus. Mais pour que la parole atteigne son but, il faut des oreilles pour l’entendre, un cœur pour l’accueillir… C’est de cela qu’il est question dans les deux textes de ce dimanche.

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Treizième dimanche ordinaire

Temps liturgique:  Temps ordinaire

Jour liturgique:  13ème dimanche

Année liturgique:  Année B

Une fois n’est pas coutume : la forme de ce commentaire va imiter celle du texte d’évangile. Celui-ci est un sandwich (comme disent les exégètes) : Marc insère un récit de miracle (la gué-rison d’une femme = le jambon-fromage) à l’intérieur d’un autre récit du même genre (la résur-rection d’une fillette = le pain beurré). Mon sandwich consiste à encadrer le commentaire du passage évangélique par deux commentaires sur la 1re lecture.

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Douzième dimanche ordinaire

Temps liturgique:  Temps ordinaire

Jour liturgique:  12ème dimanche

Année liturgique:  Année B

Ça souffle, ce dimanche ! Trois lectures parlent de tempêtes en mer… heureusement apai-sées. Ces tempêtes sont présentées à partir de trois points de vue différents pour déployer de riches symboliques. Pour les saisir, un préalable s’impose. Pour les Israélites des temps bi-bliques, la mer est la force de mort par excellence : y tomber, c’est y être englouti et dispa-raître irrémédiablement. Elle est d’ailleurs figurée comme un monstre à la gueule ouverte, qui épouvante et provoque un mouvement de recul, une fuite. La suite de la 1re lecture le dit de façon poétique : « les sources de la mer », « les profondeurs des gouffres » marins, ce sont « les portes de la mort », « de la mort ténébreuse » (Job 38,16-17).

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