Le voilà, le roi de l’univers, un homme pendu sur une croix, un condamné, rejeté par son peuple, abandonné par tous, même par ses amis. C’est justement contre les dictateurs politiques, contre tous ceux qui condamnent les autres à mort que le pape XI a proclamé le Christ roi de l’univers en 1925. C’est parce que Dieu n’est pas du côté de ceux qui tuent, mais du côté de ceux qui sont tués.

Est-ce que nous avons vraiment envie que Jésus revienne ? On a pris nos petites habitudes. On n’est pas vraiment heureux, mais pas vraiment malheureux non plus. On s’arrange pour que tout aille bien. On est comme ce grand évêque qui vivait en Espagne du temps de Charles-Quint ...

Dès l’école primaire, les enfants apprennent que deux plus deux font quatre. Et c’était la même chose il y a deux mille ans. C’est une certitude, c’est irréfutable. Affirmer qu’un kilo de café, c’est plus qu’un demi-kilo, c’est vrai en Belgique, c’est vrai en Allemagne, c’est vrai en République démocratique du Congo. C’est une loi des mathématiques, et elle s’applique partout.

Un jour, un papa est en train de laver sa voiture. Avec beaucoup d’efforts, il la nettoie de sa saleté et la fait briller. Son fils cadet le rejoint et lui dit : « Papa, tu nettoies ta voiture avec beaucoup de cœur ». « Tu sais, dit le père, les autres ne le font pas assez bien pour moi. Ma voiture est importante et précieuse pour moi. Je dois y consacrer du temps et des efforts. » Marc, son fils, lui demande en retour : « Ne suis-je pas important et précieux pour toi ? » « Pourquoi ? », réplique son Père, très étonné ! — « Parce que tu n’as jamais de temps pour moi ! », répond Marc. Cette petite histoire nous amène à la Parabole du repas de noces royales. Elle nous pose deux questions : que valons-nous aux yeux de Dieu ? Et que vaut Dieu pour nous ?