23ème dimanche ordinaire

Temps liturgique:  Temps ordinaire

Jour liturgique:  23ème dimanche

Année liturgique:  Année B

Encore une fois, le censeur a extrait de son contexte le texte du prophète. Dans le cha-pitre précédent, Isaïe a annoncé un jugement de Dieu contre les nations qui ont combattu Israël, en particulier les Édomites (peuple voisin de Transjordanie), dont le contentieux avec Jérusalem va être enfin réglé. Mais ce jugement n’est pas le mot de la fin. Celui-ci réside dans la venue de Dieu. Les lieux habités que son jugement a transformés en un désert hanté par des bêtes sauvages vont devenir l’endroit où sa gloire va éclater.

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22ème dimanche ordinaire

Temps liturgique:  Temps ordinaire

Jour liturgique:  22ème dimanche

Année liturgique:  Année B

Une partie essentielle de l’Ancien Testament est constituée par la Loi de Moïse. Celle-ci y est considérée comme le plus beau don de Dieu à son peuple, car cette Loi rend possible l’alliance entre eux, et la vie qui en découle. Mais les humains ont cette étrange habitude de dénaturer les meilleures choses pour en faire les pires. Il en va ainsi de la Loi, don par excellence (1re lec-ture), déviée en un carcan enserrant la vie par une tradition sclérosante (évangile).

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21ème dimanche ordinaire

Temps liturgique:  Temps ordinaire

Jour liturgique:  21ème dimanche

Année liturgique:  Année B

Les deux lectures retenues pour ce dimanche relatent des choix cruciaux : deux groupes, le peuple d’Israël et les Douze y déclarent qu’ils optent pour Dieu ou Jésus. Mais un tel choix n’est pas simple…

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20ème dimanche ordinaire

Temps liturgique:  Temps ordinaire

Jour liturgique:  20ème dimanche

Année liturgique:  Année B

Manger et boire est indispensable à toute vie. A cet égard, les humains ont ceci de particulier qu’ils ne mangent pas n’importe comment. Ils préparent la nourriture, la transforment par la cuisine et la consomment dans un cadre plus ou moins ritualisé qui implique aussi un respect des autres. La thématique est fréquente dans la Bible où, dès les premières pages, s’impose le constat que manger ne va pas sans une certaine violence. Dans les deux pages évoquant la création, la nourriture est donnée par Dieu au moyen d’une parole qui pose des limites, dont le but est de contenir la violence qui y est liée : ne pas manger l’autre être vivant (1,29-30 : nourriture végétale), ne pas accaparer la nourriture pour soi seul (2,16-17 : manger de tout, mais pas tout). C’est ainsi que, d’emblée, le manger et le boire sont porteurs d’une valeur symbolique. Pour vivre, il faut manger, certes. Mais il est tout aussi crucial de se nourrir de la parole de Dieu, de sorte que le désir de vie ne débouche pas sur la mort de soi ou d’autrui.

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